LE BLOG DE LA NEURO-PHYTO

Le déni du Burn-out chez les hommes

Le déni du burn out chez les hommes

Le burn-out n’est pas une affaire de femme. La grande différence, c’est que les hommes l’acceptent beaucoup moins.

Ne plus parvenir à se lever et devoir admettre qu’on est “défaillant” : amplifié par la crise sanitaire, le burn-out touche davantage les femmes mais les hommes aussi sont concernés. Ils sont seulement peut-être “moins enclins à rechercher de l’aide”.

Selon le docteur Patrick Légeron, psychiatre, à l’hôpital Saint-Anne à Paris, co-auteur d’un rapport sur le sujet pour l’Académie de médecine en 2016, les femmes sont “davantage touchées par le burn-out”.
Les raisons ? Des métiers qui sont facteurs d’épuisement et la gestion de la vie domestique. “La double peine”, en somme.

Mais “les hommes ont beaucoup plus de difficultés” que les femmes, lorsque le burn-out s’installe, “à reconnaître ces signes pour eux-mêmes”. Ils sont parfois “dans le déni” et “moins enclins à rechercher de l’aide”.

Problème de virilité ?Le syndrome John Wayne

« Les femmes ont plus de facilités à dire leurs émotions. Ce n’est pas dû à des caractéristiques liées au genre mais à des caractéristiques socio-culturelles puisque l’homme doit être courageux et ne pas montrer de signes de faiblesse”, souligne le psychiatre. C’est “le syndrome John Wayne : celui qui reçoit une flèche et l’enlève en disant ‘même pas mal !’”.

« Les hommes cherchent à prouver leur masculinité grâce à leurs compétences au travail »

Dans une contribution au New York Times, l’ex-enseignant Jonathan Malesic raconte (d’après sa propre expérience): “Quand les hommes rencontrent des difficultés, au travail ou ailleurs, ils ont moins tendance à en parler”, en public ou en privé.

Nous sommes encore dans une société où les hommes cherchent à prouver leur masculinité à travers leurs compétences au travail”, ajoute-t-il dans un article intitulé How men burn out.

Sans verser dans des clichés sexistes, il y a souvent avec les hommes cette problématique de la virilité, là où les femmes vont accepter plus facilement” ce qui peut être perçu comme “un échec”, note Théo, 24 ans, qui a traversé un burn-out il y a un an.

Cet épuisement professionnel est décrit par l’OMS comme “un syndrome (…) résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été géré avec succès”. Il s’accompagne d’une forme de distance (gérer les choses comme des robots) et d’une perte d’efficacité professionnelle.

Avec la pandémie, le cabinet Empreinte Humaine, spécialisé dans la prévention des risques psychosociaux, a mesuré à l’automne 2021 “quasiment trois fois plus” de burn-out par rapport au début de la crise, explique à l’AFP son président Christophe Nguyen.

Une enquête récente montrait des femmes “plus épuisées que les hommes” mais aussi des managers (plutôt des hommes) plus épuisés et plus souvent en burn-out, dit M. Nguyen.

Selon le docteur Légeron, “environ deux tiers des burn-out sont liés aux conditions de travail et un tiers à la personnalité”, avec un surinvestissement des personnes dans leur travail, un trait plus fréquent chez les hommes et qui “les fragilise”.

PRENEZ LE CONTRÔLE DE VOS ÉMOTIONS

Phytozac Homme gestion du stress

SOYEZ FOCUS AU BON MOMENT

Neuro 20 60 complement alimentaire naturel pour concentration